Mon corps, ce terroriste

Mon corps, ce terroriste.

Mon corps est un terroriste. Je ne compte pas la sclérose en plaques et la hernie discale des ces précédentes années, que je compte plutôt comme signaux d'alarme.

Non, ce qu'il me fait en ce moment, ça c'est vraiment pas sympa. Quand je vais un peu mieux, que mes muscles sont un peu moins contractés, que je suis moins sur les gardes et que je me sens généralement mieux, il se dit que c'est le moment d'agir,

Il y a un mois, le lundi de Pâques, j'étais dans un sale état. J'arrivais à peine à marcher correctement, mais je suis malgré tout sorti me balader. C'est là que j'ai trouvé par hasard, les bisons de Suchy.

Il y a deux ou trois semaines, après un week-end bien occupé, j'ai eu de la peine à dormir dû à une douleur particulière et précise. Non pas constante, mais pointue au moment de bouger plus ou moins n'importe quelle partie du corps. Placée à un endroit stratégique, sur le côté, assez bas dans le dos, elle me harcelait. Là j'ai craqué. J'ai eu peur que tout mes efforts de ces derniers mois, le Pilates, et tout le reste, soit perdu. Mais j'avais des alliés qui m'ont rassurés.

Suite à cela, j'allais de nouveau mieux, quand ce lundi, durant la nuit, rebelotte. Même douleur qui me laisse tranquille quand je suis actif physiquement, me harcèle quand je suis au repos. Cela faisait 7 jours que je suivais la recommandation de ma montre Garmin, et que je marchais les pas, qui augmentaient au fur-et-à-mesure. Là mon corps s'est permis un petit travers, en ajoutant une composante inattendue. Mais loin de me laisser berner, je suis allé travailler, un peu difficilement je l'avoue.

Cela continuera probablement encore ainsi un long moment. Le chemin n'est parfois pas très éclairé, mais on finit toujours par le trouver, ou le retrouver.

Mon corps, ce terroriste.