Monday 1 July 2024

Rwanda - l'aller

Genève aéroport, 15 juin vers 22h30.

Mes vacances africaines ont commencé à Genève aéroport avec une heure pour faire le drop-off de mes deux valises. Et j'ai été dans la queue "rapide" pour les personnes ayant déjà fait le check-in au préalable.

Deux groupes devant moi avaient des télés énormes.

Les énooooormes télés

Le check-in procédait avec une extrême lenteur. Quand je dis extrême, c'était à peine visible qu'on avançait. Même une plante pousse plus vite que cette file ne défilait.

Finalement, après une heure passée à pousser mes deux valises, j'ai pu les déposer. Le passage de sécurité n'a jamais été plus rapide, car nous étions l'un des derniers vols, départ initial prévu à 22h15. Les passagers sont montés au compte-goutte du dépôt des bagages.

Plus le temps de se faire un restaurant. J'aurais pu, mais je ne pensais pas toujours être assis devant la porte d'embarquement à 22h30. Donc petit sandwich dans un des derniers boui-boui ouvert. En récompense d'être tard, j'en ai même obtenu deux pour le prix d'un. Ce n'est pas comme si j'avais eu doublement faim. Le sandwich a fini chez Jean-Paul, le cuisinier chez les Bugabo à Kigali.

Une belle soirée pour partir en voyage

Suite à cela a commencé une longue et ennuyeuse attente. Jusqu'au moment où une dame a dû séparer le contenu de son gros sac à courses en multiples petits sacs, car lesdits sacs étaient trop volumineux pour le compartiments à bagages cabines. Une employée faisait le tour des passagers en prévoyances de ce genre d'ennui qui risquaient de davantage retarder le vol. L'esprit de solidarité a fait que des petits sacs ont été trouvés et d'autres passagers se sont proposés pour l'aider à porter ses maintenant cinq ou six bagages de cabine jusqu'à l'avion.

TIA. 

Dans l'avion, un margoulin a voulu prendre un siège avec plus d'espace pour les jambes, mais finalement il a dû se ranger dans son siège attribué. Ces sièges étant payant, il a voulu profiter de la bonne fois d'autres passagers en disant que sa carte d'embarquement mentionnait bien cette place, sans jamais la montrer. Forcément.

J'étais assis à côté d'une dame des Seychelles qui a passé deux semaines aux Nations Unies à Genève pour une convention annuelle sur le travail. Dès que j'ai pu j'ai mis mon siège en arrière et avec mon nouveau coussin gonflable, j'ai dormi ce que j'ai pu. Pendant mon absence, ma voisine m'a commandé le repas poulet et une bouteille de rouge ou deux. Mais quand je me suis réveillé un peu plus tard, tout avait disparu dans son sac. Vu que je ne voulais pas manger, elle m'a juste ressorti le vin. Après quoi nous avons enchaîné quelques dosettes chacun. La suite de voyage était moins longue malgré la fatigue.

L'apéro nocturne

Arrivé à Addis Ababa, nous avions environ 45 à 60 minutes de retard, mais pas le vol suivant. J'ai marché vite et traversé les couloirs en slalomant entre les autres transitaires. Comme d'habitude, encore un contrôle de sécurité. J'ai un peu coupé la file en passant sous les barrières amovibles afin de raccourcir l'attente qui s'annonçait longue. J'ai essayer d'informer le trieur de passager que mon vol allait embarquer sous peu, mais il n'a rien voulu savoir.

La file avançait assez rapidement et j'ai pu rapidement passer le contrôle de sécurité. Pour faciliter la tâche, j'avais mis des chaussures facile à mettre et enlever, pas de ceinture car en pantalon d'escalade. L'appareil photo a pu rester dans le sac à dos et je n'ai eu que les poches à vider et la montre à enlever.

Arrivé à la porte d'embarquement, une foule était amassée devant des barrières et un peu plus loin une file à la porte d'embarquement. Question à un badaud: c'est le vol pour Kigali ? Oui, allez-y, ils ont appelé. J'y suis allé. Un peu plus tard la file s'était allongée et j'ai compris que je n'étais point le dernier en provenance du vol GVA - ADD.

Boarding à Addis Ababa

Un court vol au-dessus de l'Afrique Centrale m'a permis de rejoindre l'aéroport international de Kigali. Nous avons survolé quelques rizières et collines à l'arrivée. J'aime bien me faire une petite idée du paysage "vue de ciel" quand c'est possible.

À l'arrivée, le débarquement et la récupération des deux valises s'est passée très rapidement et sans encombre. À mon étonnement, prêt à payer USD 30 pour le visa, je l'ai obtenu sans rien débourser.

À la sortie de l'aéroport, j'ai directement vu Jean-Pierre qui me faisait un grand coucou du bras.

L'appareil avait déjà "roulé sa bosse"

J'étais arrivé au Rwanda.

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